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Le blog d'Ariane :)

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Le blog d'Ariane :)
4 juin 2008

Fumer bio? Et quoi encore?

cigaretteLes gens fument moins, à ce que l'on dit, mangent mieux aussi, et prennent apparemment davantage soin d'eux. Wow! On est sur la bonne voie! Mais qu'en est-il des nouvelles percées que j'hésite à qualifier d'ingénieuses?

Effectivement, toutes ces bonnes nouvelles ne présentent rien de bon pour les producteurs de tabac, qui ne savent plus quoi faire de leurs terres. Ainsi, un groupe de tabaculteurs ontariens croit avoir trouvé une piste: le tabac biologique. Permettez moi de rire.

L'Original Tobacco Company regroupe cinq producteurs. La première année, en 2003, ils ont planté 2,5 acres de ?**/$"/? de tabac biologique. Ils s'attendent à en faire pousser environ 100 acres cette année. Les clients sont des fumeurs préoccupés par l'environnement (permettez moi de rire une fois de plus), explique le producteur Frank Chonberger. Des gens qui achètent leur lait bio, leurs tomates bios. Et tant qu'à fumer, autant consommer des cigarettes bios j'imagine? C'est n'importe quoi! Une belle façon de se déculpabiliser...

Sur  cette note...ridicule, je tire ma révérance et vous souhaite un bon été!

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27 mai 2008

La GRC et Julie Couillard

Le gouvernement Harper continue de subir les assauts des partis d'opposition relativement au scandale qui a forcé le ministre des Affaires étrangères, Maxime Bernier, à démissionner.

Cela dit, le Parti libéral et le Bloc québécois en sont allé de révélations chocs par lesquelles ils affirmaient, dans un quotidien torontois, que la GRC avait Julie Couillard à l'oeil dès 1998, soit 10 ans avant qu'elle devienne l'amie de coeur du ministre déchu. Or, le critique libéral en matière d'affaires étrangères, Bob Rae, juge peu crédible les affirmations du gouvernement fédéral selon lesquelles le bureau du ministre de la Sécurité publique, Stockwell Day, n'ait pas été informé du passé trouble de Madame Couillard.

" Julie Couillard était connue des milieux policiers depuis au moins 1998, on le sait. Mais elle avait encore des liens avec les motards criminels il y a à peine quelques mois. On sait qu'elle a dîné avec un shylock très proche de Mom Boucher et très connu des milieux policiers. Il est impossible que la GRC n'ait pas informé le premier ministre et le ministre de la Sécurité publique ", a lancé Pierre Paquette, leader parlementaire du Bloc.

Madame Couillard n'a définitivement pas fini d'entendre parler d'elle...

22 mai 2008

Moins cher la nuit

villesoirHydro Québec est sur le point de tester de nouvelles grilles tarifaires qui pourraient changer la façon dont ses abonnés consomment l'énergie.

Le Journal de Montréal rapporte que des résidents de Sept-Îles, Trois-Rivières, Saint-Jean-sur-Richelieu et Val-d'Or testeront jusqu'en 2010 les grilles Réso et Réso+. En vertu de ces plans, l'électricité coûtera moins cher la nuit et la fin de semaine et plus cher entre 6h et 22h les jours de semaine. Mentionnons que les différences seront plus importantes l'hiver que l'été, la consommation étant forcément plus élevée à la saison froide.

Par exemple, pour les abonnés du service Réso, l'hiver, les 15 premiers kilowattheures d'une journée coûteront 6,52 cents chacun entre 6h et 22h en semaine, mais 4,29 cents la nuit et la fin de semaine. L'été, ils coûteront 6,10 cents les jours de semaine et 4,60 cents les nuits et les week-ends. Après 15 kilowattheures, le tarif grimpe de près de 2 cents.

L'hiver, les abonnés de Réso+ paieront normalement moins que ceux de Réso, sauf lors de périodes critiques, matin et soir. Ils seront avisés quand la société d'État jugera qu'une période est critique. Le kilowattheure coûtera alors pas moins de 18,06 cents.

Cette façon de calculer n'est pas sans rappeler les différents plans des compagnies de téléphonie cellulaire et d'interurbains, souvent complexes et difficiles à comparer. Il est à noter que si elle passe le test et est approuvée par la Régie de l'énergie, son adhésion se fera sur une base volontaire.

13 mai 2008

Plus cher pour voyager

avionVendredi dernier, soit le 9 mai, Air Canada commençait à imposer des frais supplémentaires de 20 à 60 dollards pour contrer les hausses vertigineuses du prix des produits pétroliers. Pour résumer cette nouvelle augmentation, un aller-retour transcontinental coûte désormais autour de 120 dollards de plus.

Aujourd'hui, c'est au tour du transporteur WestJet, de Calgary, de suivre l’exemple de son rival montréalais Air Canada, et d'imposer des frais supplémentaires. Le vice-président exécutif de WestJet, Bob Cummings, a affirmé que les «hausses continuelles du prix du carburant lors de la dernière année» avaient contraint la société aérienne à prendre cette décision.

Les frais supplémentaires pourraient faire augmenter de 10 à 15 % le prix des billets d’avion, a estimé David Newman, analyste chez Financière Banque Nationale. «Bien que ces frais semblent substantiels, leur impact ultime sera déterminé par la façon dont la hausse sera absorbée par le marché avec, possiblement, des taux d’occupation moins élevés, alors que les voyageurs les plus sensibles aux prix quitteront le marché», a-t-il écrit dans un rapport. Or, les frais additionnels pourraient valoir aux transporteurs une marge de manœuvre leur permettant d’abaisser leurs tarifs de base au sein du marché canadien hautement concurrentiel, a ajouté M. Newman.

Ce cher carburant n'a définitivement pas fini de nous faire rager...

6 mai 2008

Les femmes VS les sciences et ... les mathématiques

J'apprenais hier, par le quotidien Le Soleil de Québec, qu'une croyance non fondée vient d'être démantelée, preuves à l'appui. Étant de celles qui sont concernées par ce sujet, je m'y suis intéressée davantage. Ainsi, si les femmes sont très minoritaires dans des domaines comme l’informatique et la physique, elles ne le sont pas nécessairement dans les domaines de mathématiques! Ah! Une autre réussite vers l'égalité!

Au cours des cinq dernières années, à l’Université Laval, 44 % des diplômés du Département de mathématiques et de statistiques étaient des femmes. Mentionnons qu'à l’échelle de la province, les programmes de maths accueillent en général entre 40 et 45 % d’étudiantes depuis 1999, et les programmes de statistiques entre 40 et 60 %, d’après des données de la Chaire pour les femmes en sciences et génie.

Mais qu’ont donc les maths que n’ont pas le génie et les ordinateurs? «Je n’ai pas vraiment d’explication, admet Nadia Ghazzali, elle-même professeure de statistiques à l’Université Laval. Peut-être que celles qui s’inscrivent le font par défi intellectuel.» Peut-être aussi, poursuit-elle, que la taille généralement petite des départements de mathématiques crée un climat de camaraderie dans lequel les femmes sont à l’aise.

Mais les quelques étudiantes en mathématiques rencontrées dans les corridors de l’Université par les journalistes du Soleil donnent un autre son de cloche : «parce que j’aime les maths», disent-elles simplement. «Je voulais être médecin, mais j’ai le cœur hyper-sensible, alors ce n’était pas pour moi», témoigne Anne-Sophie Julien, 20 ans, qui termine sa deuxième année en statistiques. Mme Julien espère travailler en statistiques médicales, mais dit être la seule de son année à s’intéresser à ce domaine. «Les maths, ce n’est pas vraiment intuitif, mais c’est organisé, et les femmes aiment bien comprendre la structure, ce qui est derrière les choses», dit quant à elle Joëlle Boucher, 20 ans, étudiante en maths-informatique. Deux autres étudiantes interviewées par Le Soleil ont par ailleurs dit étudier en maths dans le but de devenir enseignantes.

Voilà donc résolu le mystère entourant les mathématiques et les femmes. Je dois tout de même vous avouez que cela m'intrigue de savoir quels seraient les résultats et les témoignages dans les domaines de génie...

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1 mai 2008

La culture québécoise est-elle exportable?

Il fut un temps où on les incarcérait; il en fut un autre où on les exilait. De tous les temps, les écrivains des quatre hémisphères se sont vus contraint d’écrire sous le regard attentif d’un bienveillant chaperon. Ainsi, offenser l’Église ou encore répandre une propagande assurait une très courte carrière à celui ou celle qu’on semait d’injures. La censure mena ainsi, et pendant bon nombre d’années, l’élite intellectuelle de la société. Puis tranquillement, les règles en vint à s’assouplir et on retrouva une section pour ces éclopés de la littérature dans les bibliothèques : l’index. Les traditions mises de côté, les auteurs s’en donnèrent dès lors à cœur joie pour écrire sur tous les sujets possibles, de toutes les manières possibles. La fierté nationale fit également son œuvre, ce qui mena à la rédaction de textes moins structurés et plus familiers. Je crois fermement que les oeuvres typiquement québécoises ne peuvent être exportées. Les types d’échanges entre les personnages et les expressions employées dans les textes ainsi que le contexte socio-culturel de la région me portent à croire qu’il est impensable d’exporter de telles œuvres.

Pour débuter, la culture québécoise ne peut pas être exportée parce que l’utilisation du joual et des expressions familières rendrait la compréhension de l’œuvre ardue pour des personnes qui ne sont pas habituées à ce type d’interventions. Dans un même ordre d’idée, la traduction d’œuvres québécoises traditionnelles est impossible dans la mesure où un bon nombre de nos expressions proviennent du jargon coutumier. La traduction de tels textes s’avèrerait inexacte et ne produirait certainement pas l’effet escompté à l’origine par les auteurs. Remplaçons, le temps d’un exemple, le phénomène de l’exportation de la culture québécoise par une importation de la culture arabe, ici même au Québec. Serions-nous tenté d’aller voir une pièce de théâtre dont on ne comprend pas le sens des dialogues puisque les expressions, même traduites, ne nous disent rien? À cet effet, je crois qu’un effet de non compréhension rendrait la pièce très lourde. De plus, si on tient compte du cynisme ou de l’absurdité des personnages de textes traditionnels, il est impossible de songer que tout public s’en réjouirait. Tout dépendant des régions où de telles œuvres seraient exportées, il est certain que les classes sociales plus conservatrices ne comprendraient pas l’humour qui est dégagé. Certaines œuvres considérées comme étant offensantes pourraient même soulevées d’importants tollés. À titre d’exemple, si le roman de Michel Tremblay, Un Ange cornu avec des ailes de tôle, en venait à être exporté, les pays moins ouverts et plus conformistes s’insurgeraient rapidement devant les scènes d’homosexualité. Les expressions, les termes spécifiques employés ainsi que les caractéristiques des personnages ne peuvent être bien perçus que par quelqu’un qui connaît la culture dans laquelle nous vivons.

Ensuite, j'estime impossible l’exportation d’œuvres québécoises parce que les textes populaires font souvent état de lieux que seuls le Québécois d’origine connaît. En guise d’exemple, la pièce de théâtre Les Voisins, dressant un portrait absurde de ce qu’est la vie de banlieue, fait souvent mention du feu supermarché Steinberg, probablement inconnu outre-mer. Pour ce qui est des histoires de Tremblay, elles se déroulent, pour la plupart, dans divers quartiers de la métropole. Contrairement à un public étranger, le Québécois peut facilement s’imaginer de quoi a l’air la rue lorsque l’auteur la décrit comme ayant, du côté nord, un nettoyeur Daoust, et de l’autre, un dépanneur Couche-Tard! D’autre part, considérant que les stéréotypes québécois ne sont pas les mêmes que ceux des autres pays, il est inconcevable qu’un peuple étranger puisse déceler toutes les subtilités qui découlent d’un personnage caricaturé. À cet effet, nous, Québécois, pouvons facilement discerner le vrai de l’exagéré dans la représentation des banlieusards qu’ont fait Claude Meunier et Louis Saïa dans leur populaire pièce Les Voisins. Ainsi, nous savons que les gens habitant la banlieue se côtoient fréquemment et entretiennent avec soin leur terrain et leur piscine. Malgré cela, nous sommes capable d’identifier que les personnages de Bernard, Georges et Jeannine, qui vouent respectivement un culte pour une haie, la mayonnaise, et une automobile, sont des caricatures. Mais les Européens ou les Africains, qu’en savent-il? Seraient-ils vraiment intéressés à rire de quelque chose qu’ils ne connaissent pas? Le contexte socio-culturel a donc un grand rôle à jouer dans la compréhension d’une œuvre.

L’exportation de la culture québécoise nécessiterait donc un ajustement des termes employés dans les dialogues de façon à ne pas choquer, insurger ou encore confondre le public étranger. C’est pourquoi une exportation intégrale est impossible. Nous pouvons donc nous demander si exporter nos œuvres nationales vaudrait la peine, considérant que leur contenu original serait altéré, cette originalité étant l’essence même des œuvres formant notre patrimoine.

24 avril 2008

Une lutte qui ne sera pas de tout repos

La ministre québécoise de l'Éducation, Michelle Courchesne, annonça ce lundi dernier, soit le 21 avril, l'établissement d'un plan d'action de 17 millions de dollards destiné à lutter contre la violence à l'école et les activités des gangs de rue.

Cette somme de 17 millions de dollards servira à financer un plan pour les années scolaires entre 2008-2009 et 2010-2011. Il mettra l'accent sur la prévention, mais aussi le traitement, la recherche et la documentation.

La ministre a indiqué que les écoles devront prendre charge de l'élaboration de leur plan afin que leur intervention soit taillée sur mesure pour répondre à leurs problématiques particulières, qu'il s'agisse de taxage, de toxicomanie, de cyberintimidation ou autre. Madame Courchesne a également fait part de la nécessité d'un volet de lutte contre la violence dans le transport scolaire, une question qui a été soulevée à plusieurs reprises lors de ses rencontres avec les intervenants sur le sujet.

Parmi les objectifs du plan, madame Courchesne a indiqué le besoin d'apporter un soutien aux victimes et aux témoins de la violence ainsi que d'intervenir auprès des contrevenants eux-mêmes.

La ministre a ajouté que plusieurs autres ministères, notamment ceux de la Santé et des Services sociaux et de la Sécurité publique, de même que les corps policiers seront mis à contribution en partenariat avec les écoles, les commissions scolaires, les transporteurs scolaires et les parents. Québec entend par ailleurs dresser un portrait détaillé de la violence en milieu scolaire afin de mieux cibler les efforts de lutte.

En espérant que les principaux concernés réagiront bien à cette lutte...

17 avril 2008

Un projet de loi menace le droit à l'avortement

On joue sur l'aspect émotif et sur la souffrance des gens.

Ainsi, on ne voit pas les conséquences d'un tel projet de loi." 

           Monika Dunn, pour la Fédération du Québec pour le planning des naissances      

Dans une rare incursion en politique, la Fédération des médecins spécialistes du Québec a dénoncé hier avec vigueur le projet de loi conservateur C-484 qui vise, selon elle, à interdire l'avortement. Ce projet de loi a pour but d'alourdir les sentences rendues pour des crimes commis contre des femmes enceintes, mais il ouvre aussi la porte à la reconnaissance des droits du foetus et donc, au débat sur la légalité l'avortement.

Il faut intervenir pour se protéger contre d'éventuelles poursuites, mais aussi pour éviter un retour à l'époque où on avortait les femmes dans des sous-sols insalubres avec des outils particulièrement rudimentaires, a clamé le Docteur Gaétan Barette, président de la Fédération des médecins spécialistes de notre belle province.

Le Docteur Barette a aujouté que le Bloc et le NPD ont voté contre le projet de loi privé d'un certain député albertain, Ken Epp. Il s'est toutefois dit stupéfait de voir que le chef libéral, en l'occurence monsieur Stéphane Dion, était lui-même absent lors du vote que qu'il n'avait pas préalablement donné de ligne directrice à son caucus, permettant ainsi au projet de franchir l'étape de la deuxième lecture.

Le projet de loi doit être présenté devant la Comité permanent de la justice, qui doit juger de sa recevabilité. Il sera ensuite déposé une dernière fois devant la Chambre des communes, qui devra l'adopter ou le rejeter.

9 avril 2008

Exorbitante essence

essenceHier, soit le mardi 8 avril, le département de l'Énergie des États-Unis a prévenu le public que le prix de vente au détail de l'essence pourrait atteindre 4,00 $ US le gallon américain, cet été. À titre indicatif, mentionnons qu'un gallon américain correspond à 3,78 litres. Cela signifie donc que les dépenses estivales en pétrole pourrait compromettre les vacances de bien des gens. À cet effet, le département pétrolier a estimé que ce prix serait vraisemblablement assez élevé pour que les consommateurs y pensent deux fois avant de prendre la route au cours de la saison chaude.

Aux États-Unis seulement, on s'attend à ce que la demande pour l'essence baisse d'environ 0,4 pour cent au cours de la haute saison de conduite automobile. Dans son rapport mensuel, le département de l'Énergie américain avance également que la consommation dans son ensemble des produits du pétrole chutera de 90 000 barils par jour.

En bref, les hausses auxquelles s'attendaient les hauts dirigeants de l'économie américaine sont en fait bien moindres que ce qui s'annonce réellement...

2 avril 2008

Retirons les tacots des routes...sans aviser les organismes!

voitureLe gouvernement fédéral canadien a discrètement donné le feu vert à un programme national ayant comme objectif de retirer des routes les tacots polluants. Un pas vers l'avant mais...

Le ministère de l'Environnement a mis de côté une somme de 90 millions de dollards sur trois ans pour un programme visant à enrayer les vieilles voitures polluantes, mais il y a un hic: ce projet n'a pas encore été annoncé publiquement. Sept groupes de partout au pays ont d'ailleurs déjà reçu le financement nécessaire à la mise en place d'une multitude de programmes régionaux, sans même le savoir!

Ces programmes offreront notamment des rabais sur les nouveaux véhicules, des laissez-passer gratuits pour le transport en commun et des reçus de charité en retour du don de vieux véhicules. Les voitures récupérées seront ensuite remises à des ferrailleurs qui les recycleront tout en respectant les lois provinciales.

Toutefois, bien que le Ministère de l'Environnement refuse de l'admettre, au moins trois de ces groupes affirment qu'Environnement Canada ne leur a pas dit s'ils font partie du programme du gouvernement ni de quelle façon ils s'y inscrivent. "Nous attendons l'annonce: nous ne sommes pas vraiment au courant, mais nous avons bien hête d'en savoir davantage", a laissé entendre Margaret Bernhardt-Lowdon, de la Manitoba Lung Association, qui offre actuellement un programme de recyclage des vieilles voitures à Winnipeg. Les responsables des programmes concernés ne sont donc pas, pour la plupart, informés que de l'argent a été mis de côté par le Ministère. "Cela me semble très bien, mais l'argent, à qui va-t-elle, où, pourquoi et comment?", a demandé Fatima Dharsee, visiblement perturbée, travaillant pour l'organisme Car Heaven.

Il est bon de savoir que selon les estimations du gouvernement, cinq millions de véhicules datant d'avant 1996 roulaient sur les routes du pays l'an dernier. Ces véhicules ne sont qu'une fraction des 18 millions de véhicules estimés au Canada, certes, mais ils seraient responsables de plus des deux tiers de la pollution causant le smog.

Une morale peut donc être tirée de cet événement assez cocasse: avant de faire une annonce public, il faut avertir les principaux concernés! Nous verrons donc, sous peu (ou non!), si le Ministère de l'Environnement fera progresser l'affaire!À suivre...

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