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Le blog d'Ariane :)
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6 mai 2008

Les femmes VS les sciences et ... les mathématiques

J'apprenais hier, par le quotidien Le Soleil de Québec, qu'une croyance non fondée vient d'être démantelée, preuves à l'appui. Étant de celles qui sont concernées par ce sujet, je m'y suis intéressée davantage. Ainsi, si les femmes sont très minoritaires dans des domaines comme l’informatique et la physique, elles ne le sont pas nécessairement dans les domaines de mathématiques! Ah! Une autre réussite vers l'égalité!

Au cours des cinq dernières années, à l’Université Laval, 44 % des diplômés du Département de mathématiques et de statistiques étaient des femmes. Mentionnons qu'à l’échelle de la province, les programmes de maths accueillent en général entre 40 et 45 % d’étudiantes depuis 1999, et les programmes de statistiques entre 40 et 60 %, d’après des données de la Chaire pour les femmes en sciences et génie.

Mais qu’ont donc les maths que n’ont pas le génie et les ordinateurs? «Je n’ai pas vraiment d’explication, admet Nadia Ghazzali, elle-même professeure de statistiques à l’Université Laval. Peut-être que celles qui s’inscrivent le font par défi intellectuel.» Peut-être aussi, poursuit-elle, que la taille généralement petite des départements de mathématiques crée un climat de camaraderie dans lequel les femmes sont à l’aise.

Mais les quelques étudiantes en mathématiques rencontrées dans les corridors de l’Université par les journalistes du Soleil donnent un autre son de cloche : «parce que j’aime les maths», disent-elles simplement. «Je voulais être médecin, mais j’ai le cœur hyper-sensible, alors ce n’était pas pour moi», témoigne Anne-Sophie Julien, 20 ans, qui termine sa deuxième année en statistiques. Mme Julien espère travailler en statistiques médicales, mais dit être la seule de son année à s’intéresser à ce domaine. «Les maths, ce n’est pas vraiment intuitif, mais c’est organisé, et les femmes aiment bien comprendre la structure, ce qui est derrière les choses», dit quant à elle Joëlle Boucher, 20 ans, étudiante en maths-informatique. Deux autres étudiantes interviewées par Le Soleil ont par ailleurs dit étudier en maths dans le but de devenir enseignantes.

Voilà donc résolu le mystère entourant les mathématiques et les femmes. Je dois tout de même vous avouez que cela m'intrigue de savoir quels seraient les résultats et les témoignages dans les domaines de génie...

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